Vibrant Skies

Cette exposition de photographies présente 14 images qui explorent l’univers à travers l’objectif des astrophotographes.

Les œuvres ont été capturées par des équipes scientifiques d’observatoires internationaux et des astrophotographes professionnels, tels que l’Observatoire du Teide aux îles Canaries, l’Observatoire européen austral (ESO) dans le désert d’Atacama au Chili, ainsi qu’Alan Dyer.

L’exposition présente des images de phénomènes naturels et astronomiques, comme des aurores, des nébuleuses et des galaxies photographiées depuis des observatoires en Espagne et au Chil. Elle inclut également de vastes vues de la Voie lactée sur différents paysages. Parmi les images les plus marquantes, on trouve :

• Un aurore boréale au-dessus du lac Tibbitt, Territoires du Nord-Ouest, Canada.
• Le centre galactique de la galaxie d’Andromède, capturé depuis l’Espagne.
• Gum 41, une nébuleuse dans la constellation du Centaure.
• Les pluies de météores et les conjonctions de planètes observées depuis le désert d’Atacama.

Les photographies ont été prises avec des télescopes avancés comme le TTT et le TST. Vibrant Skies nous rappelle l’immensité et la beauté de l’univers, ainsi que l’importance de la recherche scientifique et de l’expression artistique pour mieux comprendre le monde qui nous entoure.

L’Observatoire du Teide

L’astrophysique aux îles Canaries a débuté à cet observatoire. Situé à Izaña (Ténériffe), à 2 390 mètres d’altitude, le site se trouve à la jonction des municipalités de La Orotava, Fasnia et Güímar. L’université de Bordeaux y a installé le premier télescope en 1964, l’utilisant pour des études pionnières sur la lumière zodiacale, c’est-à-dire la lumière diffusée par la matière interplanétaire.

La position géographique de l’Observatoire, à mi-chemin entre les observatoires solaires de l’est et de l’ouest, ainsi que la qualité exceptionnelle du ciel pour l’astronomie, ont conduit l’Observatoire du Teide à se spécialiser dans les études solaires. Il abrite ainsi les meilleurs télescopes solaires d’Europe, dont le GREGOR, d’un diamètre de 1,5 mètre. En 1979, cet observatoire est devenu le berceau de l’héliosismologie, une technique qui révèle l’intérieur de notre étoile en étudiant ses vibrations internes et superficielles.

L’Observatoire du Teide possède également d’autres instruments professionnels de pointe, tels que des télescopes nocturnes classiques, des télescopes robotisés et télécommandés, ainsi que des expériences mesurant le rayonnement cosmique de fond. Ces outils ont permis de surveiller d’importantes comètes ces dernières années, notamment la collision de la comète P/Shoemaker-Levy avec Jupiter, et de réaliser des cartes à grande échelle du centre de la Galaxie.